SALUT TOUT LE MONDE !
Je suis Lucie Spillebout, et je viens juste de terminer mon stage dans l’agence de design graphique What’zhat à Ho Chi Minh, au Vietnam. Je voulais donc écrire un article par rapport à ce stage et sur le fait d’avoir vécu pendant 2 mois dans cette immense ville et capitale économique du Vietnam : Saigon.
Premièrement, je voulais venir au Vietnam. Je ne savais pas encore dans quel contexte, ni quand ou ni combien de temps. Au départ, je pensais plus venir ici sous forme de voyage façon backpacker mais je suis venue en tant que stagiaire ; cela m’a permis de combiner la découverte d’un pays et une expérience professionnelle (le road trip sera donc reporté). Je voulais venir ici car, après mes études, je souhaite m’expatrier dans un autre pays et surement un pays d’Asie pour quelques années. J’aimerai réellement m’imprégner de cette culture qui m’intrigue.
EN EFFET, ICI TOUT EST FOU !
Dans un premier temps, les Vietnamiens sont géniaux, ils sont tous en train de sourire. Enfin pas tous, mais bien les ¾, parce que voir des touristes à longueur de journée doit être épuisant à la fin. Mais ils sourient tous, et, le plus adorable, ce sont les enfants qui nous font signe de la main ou viennent nous dire « hello ». Je me souviens me promener à vélo dans la jungle près de Can Tho et de passer devant des maisons, une maison sur deux j’entendais les habitants nous dire bonjour.
Ensuite, ici le stress n’est pas un mode de vie comparé à la France. Les personnes sont calmes et ne cours pas dans tout les sens. Comme au restaurant par exemple, il est très rare que tout le monde soit servi en même temps, les serveurs ne cours pas, on n’entend pas les remarques stressantes venant des cuisines, le service se fait dans le calme et la zen attitude. De plus, j’ai pu remarquer qu’ici les personnes sont plutôt calme même en situation de stress, j’ai vu des scooters tomber en panne sur le côté de la route et le chauffeur le réparer sur le côté dans le calme alors que nous en France on aurait eu tendance à s’énerver.
C’EST VRAIMENT UNE EXPÉRIENCE À TESTER, LA CONDUITE À HO CHI MINH !
Afin de me déplacer de la même manière que les Vietnamiens, j’ai téléchargé l’application Grab. Grab, c’est l’Uber asiatique, mais ici, les courses se font majoritairement en scooter plutôt qu’en voiture. Je n’ai malheureusement pas loué mon propre scooter ne sachant pas en conduire et ne voulant pas risquer d’accidents à l’autre bout du monde. Puis je ne maitrise pas assez bien la conduite de Mario Kart…
Le plus impressionnant dans leur conduite ce sont les feux rouges, on se croirait réellement sur la ligne de départ de Mario Kart, une fois le feu passé au vert tous les scooters partent en même dans et dans tous les sens. On se fait doubler de la droite de la gauche, de partout.
De plus, leur conduite est assez bruyante, ici les clignotants sont très peu utilisés contrairement au klaxon, étant donné qu’ils roulent là où il y a de la place sur la route. Leurs klaxons leurs permettent de prévenir les autres pour tourner, pour doubler par la gauche ou par la droite ou encore couper un croisement… (je me demande comment les conducteurs savent d’où vient le bruit sachant que tous les véhicules klaxonnent…)
DES NOUILLES, DU RIZ, DES MARCHÉS MAIS PAS QUE !
J’ai également testé certains plat typiques Vietnamiens comme le “Phở” qui est une soupe de nouille de riz avec de la viande et des aromates, le “Bún chả” et “Bún thịt nướn”, qui sont des plats à base de nouilles de riz fines, avec du porc et des légumes. La forme du porc différent selon les deux plats et le “Bún thịt nướn” contient des spring rolls et des cacahuètes.
Les plats ici sont tous à base de riz, de nouilles ou de nouilles de riz et de viandes. J’ai visité la fabrique de nouilles de riz à Can Tho au Delta du Mékong après avoir visité les marchés flottants.
J’ai aussi testé des fruits typiques d’Asie du sud comme les petites bananes, le mangoustan, le fruit du dragon, mais je n’ai pas gouté le durian. Ce fruit est très connu pour son odeur repoussante et très forte, cette vérité est avérée et l’odeur est comparable à une odeur de poubelle. Ils sont d’ailleurs formellement interdits dans les aéroports, au grand dam des vietnamiens.
Au travail ou à la maison, nous avons pris l’habitude de commander sur Grab food et de se faire livrer directement sur place. Grâce à cela nous avions accès à de la nourriture venant des autres districts rapidement et simplement. Au travail, nous mangions souvent ensemble, soit au restaurant, soit à l’agence.
Lors de mon stage, je travaillais et vivais à Thao Dien dans le district 2, c’est plutôt un quartier d’expatriés. J’y ai rencontré des français particulièrement mais également des américains, sud-africains, irlandais …
Je parlais essentiellement français et anglais je n’ai donc pas appris beaucoup de mots vietnamiens, j’ai seulement appris à dire bonjour « Xin Chao » et merci « Cam on ». Le quartier de Thao Dien et la ville d’Ho Chi Minh en général n’est pas une zone piétonne, il n’est pas des plus évidents de circuler à pieds ici, c’est pour cela que je me déplaçais essentiellement en Grab scooter. Le district 2 donne l’opportunité de manger tout type de cuisine, étant un quartier d’expatriés, on y trouve tout type de restaurant. Enfin, ce quartier est plutôt calme, ce qui est agréable pour y marcher le soir lorsque la circulation est moins abondante qu’en journée.
Dans le district 1, ou hypercentre, on trouve également tout type de nourriture et à tous les prix. Si on veut trouver de la nourriture moins chère, il faut tout de même sortir des quartiers d’expatriés ou de touristes. Il y a également beaucoup de marchés, j’ai fait celui de Bén Thành celui de Bà Chiểu et un dans le district 10.
MON EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE
Je tenais à écrire cet article pour 2 raisons, dans un premier temps car c’était ma première expérience professionnelle à l’étranger, et, dans un second, car je ne pense pas pouvoir un jour retrouver une ambiance de travail similaire en France.
J’ai effectué mon stage dans l’agence de Design What’zhat qui a été créée il y a 1 an par 2 Français expatriés au Vietnam.
Travailler ici, ou plutôt travailler chez What’zhat c’est travailler en autonomie en ayant des objectifs à réaliser chaque semaine, je devais apprendre à gérer mon emploi du temps et mes taches journalières. J’ai donc dû apprendre à me rendre autonome et rigoureuse dans mon travail pour prouver qu’ils ont eu raison de me faire confiance et de me laisser indépendante. J’ai beaucoup apprécié les rendez-vous hebdomadaires afin d’analyser mes acquis, d’expliquer ce je prévoyais de faire pour la semaine suivante et parler de nos ressentis personnelles et professionnelles.
J’avais 3 missions principales :
- La première étant une partie business développement c’est-à-dire enrichir le fichier client de l’entreprise en faisant de la prospection LinkedIn.
- La deuxième, j’étais chargé de référencer le site internet sur des annuaires, ou Netlinking, afin d’améliorer la e-crédibilité du site internet de What’zhat et gagner en visibilité.
- Et pour finir ma dernière mission principale était d’enrichir le compte Instagram de l’agence, d’assurer une veille et un développement commercial sur cette plateforme.
J’ai trouvé cette expérience enrichissante, elle m’a permis d’en apprendre plus sur le fonctionnement des entreprises, sur la vente et le démarchage client. J’ai pu aussi découvrir le fonctionnement du SEO et l’image de marque d’une entreprise sur les réseaux sociaux. De plus, cette méthode de travail m’a permis d’en apprendre plus sur moi-même, mon autonomie, ma façon de voir le travail et d’aborder celui-ci.
Et vous, y avez-vous déjà été ou travaillé? Partagez moi votre expérience dans les commentaires.